
La réhabilitation de la route Lomé-Aného continue de susciter des réactions positives, notamment parmi les conducteurs de taxis et de transports interurbains qui l’empruntent quotidiennement. Pour beaucoup, cette infrastructure est plus qu’un simple projet routier: elle représente un soulagement économique.
« Cette nouvelle route a changé beaucoup de choses dans notre activité », confie un chauffeur rencontré sur le tronçon. Avant les travaux, explique-t-il, l’état dégradé de la chaussée entraînait des réparations constantes. « On gagnait de l’argent, mais on dépensait tout aussitôt dans la mécanique. Il fallait changer les amortisseurs, les rotules, les pneus… L’usure était trop forte. À la fin, il ne restait rien. »
Aujourd’hui, la situation est différente. « Maintenant, si tu prends la route, tu pars et tu reviens sans problème. On arrive même à épargner un peu d’argent. Pour nous, c’est ça le vrai changement. »
lire aussi-Aného : la réhabilitation de la route Lomé-Aného dynamise le tourisme et l’économie locale
Le chauffeur appelle cependant les usagers et les autorités locales à maintenir les efforts. « On a une nouvelle route, il faut en prendre soin. Nous les chauffeurs, on doit respecter les charges. La mairie aussi doit veiller au contrôle du poids des camions. Si on surcharge, on va détruire la route trop vite. »
Pour ces acteurs du secteur routier, la durabilité de l’infrastructure dépend de la discipline collective. « La route nous fait vivre. Si on la protège, elle va nous servir longtemps. »









