La réhabilitation de la route Lomé-Aného, désormais praticable en une trentaine de minutes, transforme l’attrait touristique de la ville historique. Les hôtels et commerces locaux enregistrent une hausse de fréquentation, tandis que le projet s’inscrit dans une dynamique régionale de développement et de protection côtière.
Nicholas Hales, directeur de l’Hôtel Oasis, témoigne :
« Avant, la rue n’était pas en bon état, et beaucoup de visiteurs préféraient Kpalimé. Aujourd’hui, le trajet se fait en une trentaine de minutes, et les clients viennent de plus en plus. Cela nous a permis de développer notre restaurant, améliorer notre plage et diversifier notre carte. »
Les touristes, qui parcourent souvent le Ghana, le Togo et le Bénin, trouvent désormais plus facile et rapide de visiter Aného, renforçant l’image du Togo comme pays en développement attractif pour le tourisme.
Un projet de réhabilitation et de protection côtière d’envergure
Prévue pour se terminer en 2025, la Phase 2 de la route Lomé-Cotonou et les travaux de protection côtière visent à :
renforcer l’intégration régionale ;
stimuler les échanges intrarégionaux ;
protéger les côtes togolaise et béninoise.
Le projet bénéficie d’un financement multi-partenarial : 44,78 millions d’euros du Groupe de la BAD, 20 millions d’euros de l’Union européenne, ainsi que des contributions de la BOAD, de la BID et du Fonds Mondial pour l’Environnement.
Impact économique et social
La nouvelle route facilite l’accès à Aného, attire davantage de visiteurs et soutient les activités locales. Hôtels, restaurants et commerces profitent de cette hausse de fréquentation, créant de nouvelles opportunités économiques et renforçant la visibilité touristique de la région.
