
Le Togo siège désormais au Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pays a été élu, lundi dernier à Paris, lors de la 25ᵉ session de l’Assemblée générale des États parties à la Convention de 1972 sur la protection du patrimoine culturel et naturel.
Il s’agit d’une première dans l’histoire diplomatique et culturelle du Togo.
Le Togo veut porter la voix du continent
Pour le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey, cette élection ouvre une nouvelle page dans l’engagement du pays pour la préservation et la valorisation des trésors culturels et naturels de l’humanité.
« Notre pays s’engage à porter la voix de l’Afrique et à œuvrer pour une meilleure représentativité géographique et thématique de la Liste du patrimoine mondial, à promouvoir des approches innovantes en matière de conservation et de gestion des sites, y compris l’adaptation aux effets du changement climatique », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Un mandat de quatre ans aux côtés de nouveaux membres
Le Togo rejoint le Comité aux côtés d’une douzaine d’autres pays, dont l’Arménie, le Koweït et la Tanzanie, pour un mandat allant de 2025 à 2029.
Le Comité du patrimoine mondial est l’instance chargée de la mise en œuvre de la Convention de 1972. Il se réunit chaque année, décide de l’utilisation du Fonds du patrimoine mondial et attribue l’assistance financière aux États parties.
lire aussi-Togo : l’ANPE recrute 100 jeunes pour une formation gratuite en mécanique agricole
Rôle clé : inscrire, protéger… et parfois retirer des sites
Le Comité statue également sur l’inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial, leur suivi, ainsi que leur retrait éventuel en cas de non-respect des critères de préservation.
Avec cette élection, le Togo gagne une place stratégique au cœur des décisions internationales sur la protection du patrimoine mondial.









