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A Kara, Klassou lance le Plan d’urgence du gouvernement pour la transformation agricole du Togo

Le premier ministre Komi Sélom Klassou a lancé samedi 25 janvier à Kara, 420 Km de Lomé, le plan d’urgence du gouvernement pour la transformation agricole du Togo. Le document issu du plan national de développement (PND, 2018-2022) en son axe II, vise à renforcer les cultures de contre-saison, mettre l’accent sur la transformation et la commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires puis instaurer des labels de qualité, en vue de tripler les rendements et les revenus des petits producteurs d’ici 2025.

 Selon le ministre de l’agriculture Koutéra Bataka, le plan est décliné en une série d’actions dont la mécanisation agricole et les aménagements hydro-agricoles, la promotion et la valorisation des produits agricoles locaux, le renforcement de l’accès des acteurs des chaînes de valeur agricole au financement, à l’assurance maladie et à la protection sociale  et la promotion de l’agriculture biologique.

Egalement il est prévu le développement de la production animale et halieutique, avec le soutien à la création des ranchs et la construction d’au moins un abattoir moderne par région par an. Le renforcement de la mise en marché, l’assurance agricole  et la refonte du système de formation agricole axée sur les besoins des chaines de valeur agricole et orientée agrobusiness.

Des accompagnements

A terme, le gouvernement compte accompagner l’aménagement de cinq cent mille (500.000) hectares de terres cultivables, l’installation de quatre cent (400)  zones d’aménagements agricole planifiées, à  raison d’au moins une (01) par canton, la création de deux (02) agropoles dans chaque région, l’irrigation de dix mille (10.000) hectares de terres pour l’installation de quarante mille (40.000) jeunes et femmes intéressés par les cultures de contre-saison.

Aussi,  deux mille  (2 .000) jeunes et femmes seront accompagnés dans la création et le développement de leur entreprise dans le domaine agricole pour le développement d’une économie rurale ainsi que l’habilitation de cinquante mille (50.000) jeunes et femmes professionnels pour la production, la commercialisation locale voire l’exportation de divers produits d’élevage.

Enfin l’offre de différents produits d’assurance adaptés aux réalités du secteur agricole pour au moins un million (1.000.000) d’actifs d’ici à 2022.

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