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A Niamey, Faure Gnassingbé et ses pairs de la Cédéao réfléchissent sur la Guinée Bissau

Le président Faure Gnassingbé participe ce vendredi à Niamey, aux côtés de ses pairs Ghanéen Nana Akufo-Addo, Béninois, Patrice Talon, ivoirien Alassane Ouattara ou encore  Sénégalais, Macky Sall à une conférence extraordinaire sur la crise  politique en Guinée Bissau.  L’ouverture a été assurée par le dirigeant Nigérien  Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 Au cours de cette conférence d’une journée, les dirigeants ouest africains vont examiner les rapports émanant d’un comité ministériel de haut niveau. Ce comité avait effectué une mission à Bissau le 3 novembre 2019, en vue d’évaluer la situation politique du pays, ainsi que l’état d’avancement de la mise en œuvre des décisions prises lors du 55ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenu le 29 juin 2019, à Abuja, au Nigeria.

A lire-CEDEAO : une session extraordinaire des chefs d’Etat sur la Guinée-Bissau à Niamey

Les Chefs d’Etat vont ainsi « réfléchir sur les voies et moyens susceptibles d’assurer un accompagnement à la Guinée Bissau pour la tenue d’élections pacifiques, crédibles et transparentes le 24 novembre 2019, conformément aux dispositions du Protocole additionnel de 2001 de la CEDEAO, sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance. »

Dans un discours d’ouverture, le Président Issoufou Mahamadou a remercié les dirigeants ouest africains dont la participation à ce sommet « est le signe manifeste » de leur engagement à assurer la paix et la stabilité de la sous-région et de leur attachement aux valeurs communes et normes adoptées par la CEDEAO.

« La Guinée-Bissau, un Etat membre de notre Communauté, vit actuellement une situation de crise politique et institutionnelle grave, avec des conséquences désastreuses pour ce pays et pour notre sous-région », a affirmé le Chef de l’Etat.

Le Président de la CEDEAO a souligné que « le sommet doit envoyer aux protagonistes un message clair : la CEDEAO ne peut tolérer, pour quelque raison que ce soit, la déstabilisation d’un Etat membre. »

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