
La présidente du parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mémounatou Ibrahima, a appelé lundi 1er juillet au dialogue dans la crise qui oppose l’organisation communautaire à certains pays membres, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui ont annoncé leur retrait pour créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
C’était à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire au titre de l’année 2024 du parlement de la CEDEAO à Abuja au Nigéria.
Enumérant ces défis, Mémounatou Ibrahima a évoqué ‘’la volonté exprimée par trois de nos États membres de se retirer de la communauté ainsi que la montée des tensions sans cesse grandissantes, entre la République du Bénin et la République du Niger, sans occulter les préoccupations constantes de la région que sont : le terrorisme, l’insécurité alimentaire, l’immigration irrégulière et les effets néfastes du changement climatique’’.
Elle a rappelé que, « les discussions sur ces différents points ont abouti à l’adoption par le Parlement de ce qu’il convient d’appeler « la Déclaration de Kano ».
‘’De manière spécifique, nous nous sommes engagés à travers cette déclaration, entre autres, à mettre en place une Commission Adhoc de médiation qui sera chargée de travailler à renouer et à maintenir le fil du dialogue non seulement avec les autorités de ces différents pays mais aussi la communication entre nos différentes populations’’ a expliqué Mémounatou pour qui des visites de terrain doivent permettre de ‘’comprendre et aider à aplanir les différends entre le Bénin et le Niger, deux peuples frères’’.
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ANP