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Buhari : « Nous devrions envoyer un message fort aux auteurs de la violence que nous sommes déterminés à les affronter et à les vaincre »

Le président Faure Gnassingbé  participe ce  samedi  à Abuja au Nigéria  à la 55e session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao (communauté économique de États de l’Afrique de l’ouest). A  l’ouverture de  la session, le président en exercice, le dirigeant Nigérian, Muhammadu Buhari  a   affirmé que  malgré  les progrès appréciables  réalisés, en particulier dans le domaine de la gouvernance politique,  la  sous-région continue de relever des défis de sécurité considérables.  « Nous sommes tous témoins des incidents récurrents d’affrontements entre les communautés, des conflits éleveurs-agriculteurs, du banditisme et des attaques terroristes dans tous nos pays », a-t-il  relevé, ajoutant que « ces menaces, vous serez d’accord avec moi, ont des conséquences sur la coexistence pacifique entre nos communautés et nos peuples ainsi que leurs moyens de subsistance ».

« Cette agitation sape également tous nos efforts pour parvenir à une intégration régionale complète. Il est donc nécessaire que nous agissons collectivement pour mettre fin à cette menace dans l’intérêt de la stabilité régionale et du bien-être de notre peuple », a déploré le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Dans son message, il a appelé  les  Etats à une coopération efficace   au-delà des mesures prises au niveau de chaque pays pour faire face à la menace sécuritaire.  « Nous devrions envoyer un message fort et unifié aux auteurs de la violence que nous sommes déterminés dans notre détermination collective à les affronter et à les vaincre », a-t-il  déclaré.

Outre le défi sécuritaire, la sous-région devra aussi   lutter contre la pauvreté et le chômage des jeunes afin de contribuer  à une stabilité soutenue. « Plusieurs questions relatives aux différentes politiques, programmes et projets sont détaillées pour la discussion lors de la réunion d’aujourd’hui », a-t-il souligné.

La question de la dénomination de la future monnaie commune sera aussi à l’ordre du jour. Les experts sont parvenus quelques jours plutôt sur le nom « ECo ».

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