
Au Togo, la campagne de commercialisation 2019-2020 du café et du cacao a été officiellement lancée en fin de semaine dernière précisément le 11 octobre à Kpalimé (localité située au Nord-ouest à 120km de Lomé). Occasion pour les ministres en charge de l’Agriculture, de la production animale et halieutique, Koutéra Bataka et du commerce Kodzo Adédze de préciser l’objectif du gouvernement : 6000 tonnes pour le café et 7000 tonnes pour le Cacao soit 13000 tonnes.
En plus de miser sur la quantité, le gouvernement attache du prix à la qualité. « Nous devons maintenir la production et la commercialisation du café et cacao sur les marchés régionaux et internationaux mais aussi améliorer la qualité du label togolais », a lancé le ministre Bataka.
La campagne constitue une démarche pour le gouvernement de faciliter et d’encourager les activités de production, de transformation et de commercialisation du café et du cacao afin d’améliorer de façon significative les conditions de vie de tous les acteurs
Pour le ministre Bataka, le gouvernement a confié au secteur agricole le rôle important de moteur de la création d’emplois. « Ce secteur doté d’une note de politique agricole assortie d’un plan stratégique de transformation du secteur agricole et a fait le choix de promouvoir des chaines de valeur dans les différentes filières stratégiques, notamment les filières café et cacao, a-t-il souligné. La mise en place du Mécanisme incitatif de financement agricole basé sur le partage des risques (MIFA) a pour objectif de mieux structurer et accompagner la promotion des chaînes de valeur agricoles ».
« Développer le long des chaînes de valeur café et cacao des entreprises agricoles, surtout pour les jeunes et les femmes, notamment dans les maillons de la production, de la transformation et des services connexes. Ceci devra nous permettre, à terme, de disposer d’entreprises œuvrant dans les deux filières », a relevé le ministre.
Les chiffres clés de la précédente campagne
Selon les chiffres communiqués par voix officielle, la précédente campagne a connu un faible taux d’exportation. 4 500 tonnes de café ont été exportées contre 4 400 tonnes pour le cacao. Ces produits ont été convoyés par 13 producteurs à destination du Maroc, de la Belgique, de l’Allemagne, de la France…
Le café et le cacao occupent parmi les productions agricoles d’exportation traditionnelle, respectivement le 2ème et 3ème rang après le coton et contribuent à la formation de 1,4% de la richesse nationale et à 5,5% du secteur agricole, a rappelé le ministre du commerce.