L’Université de Kara (située à 420 km au nord de Lomé) a organisé mercredi 28 octobre, une conférence-débat pour susciter une discussion scientifique sur la thématique de la consommation locale au sein de la communauté universitaire. L’objectif est de faire des propositions au gouvernement dans l’élaboration de sa politique de promotion du consommer local.
La rencontre est d’abord une initiative personnelle de l’Université de Kara. Pour le président, professeur Komla Sanda, l’idée est de pouvoir sensibiliser sur les déclinaisons possibles de ce concept dans ses implications en matière de recherche scientifique et d’innovation technologique, de savoir faire et de savoir-être, d’éducation et d’instruction, de communication pour un changement de mentalité, de promotion de l’estime de soi et d’amour de la patrie.
« Il s’agit d’une initiative du président de l’Université de Kara qui s’est approprié la lettre circulaire de la première ministre Victoire Tomégah-Dogbé. L’idée est de voir quelle peut être la contribution des universitaires dans la promotion de la consommation locale », explique Professeur Assogba Guezere, doyen de la faculté des lettres et des sciences de l’Université de Kara.
Dans une lettre circulaire du 7 octobre 2020, la première ministre a exhorté les différents services publics à s’approvisionner en produits et services d’origine locale et à privilégier la consommation des mets locaux dans les différentes manifestations nationales. Une manière de mettre en valeur le savoir-faire togolais et d’encourager la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits et l’expertise « Made in Togo ».
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De fait, la conférence d’une journée consacrée à la thématique a permis aux participants aux profils distincts, de définir des stratégies de promotion de la consommation locale et d’échanger sur le cadre juridique et légal.
Le rapport entre la consommation locale et la sécurité alimentaire et l’importance de la consommation locale pour la santé de la population, ont été également occultés.
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Enfin, l’Université de Kara a évalué les besoins d’appui pour accompagner les acteurs en vue de la promotion de la consommation locale.
Les discussions sanctionnées par une pile d’orientations à soumettre au ministère de tutelle ont été suivies d’une visite de stands des produits locaux dans la région de la Kara.
