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Face à la persistance de la piraterie maritime, Faure Gnassingbé plaide pour une coopération entre Etat

Pour venir à bout des attaques maritimes dans le Golfe de Guinée, le président togolais Faure Gnassingbé propose une coordination entre les pays. Dans une interview accordée à Lomé à Bloomberg Télévision, le dirigeant togolais  attribue la persistance des attaques à l’échec des États de l’Afrique de l’Ouest à coordonner leur réponse à la piraterie au large de leurs côtes.

En début du mois de novembre, des assaillants embarqués à bord de navires  ont détourné un navire aux larges des côtes togolaise et voisine du Bénin. Mais cela n’est  qu’un cas isolé car depuis quelques mois, le Togo connais une baisse d’attaques.

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Les forces togolaises poursuivent généralement les pirates dans leurs propres eaux. Avec un littoral d’environ 50 kilomètres, ils doivent céder le contrôle à un État voisin pour poursuivre la chasse, a déclaré Gnassingbe.

«Individuellement, les pays font ce qui doit être fait». «Là où nous sommes un peu faibles, c’est comment coopérer. Nous devons coopérer et prendre des mesures.  » a-t-il ensuite lancé.

Le Golfe de Guinée représente près de 82% des enlèvements par équipage dans le monde, selon le Bureau maritime international. La hausse des primes d’assurance et des dépenses de sécurité ont entraîné une hausse des coûts d’expédition dans la région.

Le Togo, une économie de 5 milliards de dollars qui tire l’essentiel de ses revenus de l’agriculture et des mines, est en train de mettre en œuvre des réformes réglementaires pour réduire la dette publique et attirer les investissements. La tendance des réformes a été confirmée dans le rapport Doing Bussiness 2020, dans lequel le pays gagne 40 places au classement et se hisse sur le toit d’Afrique comme premier pays réformateur et troisième mondial

Au cours de la prochaine année, le gouvernement cherchera à renforcer le pouvoir judiciaire afin de résoudre les litiges commerciaux et de mettre en place des plates-formes numériques pour l’administration des impôts et des paiements, a indiqué M. Gnassingbe. «Cela augmentera l’efficacité, c’est-à-dire pour le numérique, et cela donnera confiance, c’est pour le système de justice», a déclaré Gnassingbe.

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