L’Université de Kara à travers l’ISMA, Institut Supérieur des Métiers de l’Agriculture a partagé vendredi 27 décembre à Lomé, les résultats-très concluants-du projet d’adaptation de technologies de lutte contre la mouche de fruit dans la filière mangue greffée au Togo (PRO MANGUE). Financé par le PPAAO-TOGO, il a permis grâce à des pièges à mouche, une technologie écologiquement durable de réduire de 90 à 10%, le taux d’infestation des mangues greffées par la mouche de fruit.
En effet, la filière mangue greffée est la composante essentielle du secteur horticole qui prend de l’envole en Afrique. Mais à cause des mouches de fruit, les paysans perdent souvent la majorité de leur mangue avant récolte. Au Togo, les producteurs n’étaient pas épargnés.
Pour ce faire, l’université de Kara a initié et exécuté le projet d’adaptation de technologies de lutte contre la mouche de fruit dans la filière mangue greffée au Togo (PRO MANGUE). Un an après, les résultats sont concluants et les producteurs se frottent les mains.
D’après Dr Mario Abouwio, Enseignant-chercheur à UK, la méthode portait sur des pièges à base de paraphéromones, des substances alimentaires mélangées à des insecticides capables d’attirer les insectes nuisibles afin de réduire considérablement leurs impacts sur les mangues.
« Les pièges contiennent un peu de substance active, permettant de stériliser les mouches, mais à long terme, explique-t-il en soulignant, qu’ils sont sans impacts sur l’environnement, sur le produit et sur la santé humaine. La méthode est biologique et assez efficace, elle accompagne toute la campagne de la production des mangues greffées».
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Selon Dr Atti TCHABI, Maître de conférences en biochimie, directeur de l’ISMA représentant le président de l’Université de Kara à l’ouverture de la rencontre de validation du rapport, l’initiative du projet s’inscrit dans le plan stratégique décennal 2014-2024 de l’Université se positionne comme « acteur principal du développement économique, technologique et socio-culturel de notre pays ». Un engagement qui a poussé les responsables de l’Université à procéder à la modernisation de la formation et à l’innovation dans la recherche, à création de l’Institut Supérieur des Métiers de l’Agriculture (ISMA).
A noter que l’Université de Lomé, l’ICAT, et l’ITRA- Institut togolais de recherche agronomique-, ont participé activement à la mise en oeuvre du projet.
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