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Infrastructure : la BOAD décaisse 20 milliards de FCfa au gouvernement togolais

Quelques heures après avoir bénéficié d’un don de l’Allemagne au profit des mairies, le Togo a signé ce jeudi 19 septembre 2019, une autre convention  de financement de 20 milliards de F Cfa avec la Banque  ouest africaine de développement à son siège à Lomé.  Les documents ont porté les signatures du président de l’institution commune aux  huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA),  Christian Adovelande  et Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances du Togo.

L’accord de prêt d’un montant total de 20 milliards FCFA  est destiné au financement partiel du projet d’aménagement et de bitumage du tronçon Katchamba-Sadori de la RN 17.

« Cet accord de prêt, d’un montant de 20 milliards de francs CFA, permet au Gouvernement de financer le projet d’aménagement et de bitumage de la route nationale n°17, entre Katchamba et Sadori, longue de 60 km et qui est le dernier maillon pour rejoindre la route nationale n°1 entre Sokodé et Mango en passant par Bassar, Kabou, Guérin Kouka et Katchamba », a déclaré le ministre des finances Sani Yaya.

La réalisation  permettra de maintenir une liaison routière permanente et fluide entre la localité de Katchamba de la Région de la Kara et celle de Sadori de la Région des savanes, tout en facilitant le désenclavement de toute la partie Ouest de ces deux (2) régions. 

Ce tronçon est le dernier maillon permettant de rejoindre la route nationale n°1 entre Sokodé et Mango en passant par Bassar, Kabou, Guérin Kouka et Katchamba. L’infrastructure achevée permettra selon le président de la BOAD, «  de réduire de 66% le temps de parcours sur la route  et  le coût d’exploitation des véhicules d’au moins 60% ».

Outre le financement des travaux routiers proprement, le prêt servira in forme le ministère des finances, à assurer les prestations de contrôle et de surveillance des travaux, ainsi que la réalisation des travaux connexes tels que la construction des bâtiments scolaires, l’aménagement et l’équipement des forages, la construction des hangars couverts pour les marchés.

Un total de 605,4 milliards de F Cfa décaissés

Ce nouveau financement accordé au Togo porte à  605, 4 milliards de FCFA, le montant total des engagements de la BOAD au Togo, tous secteurs confondus, dont 246 milliards consacrés au secteur des infrastructures de transport, a confirmé la Banque.  Entre autres projets financés, se trouvent le projet d’aménagement et de bitumage des routes nationales transversales pour un coût d’environ 50 milliards de francs CFA, le projet de réhabilitation de la route Kantè-Tandjouaré pour environ 2 milliards de francs CFA, le projet d’aménagement et de bitumage de la route Dapaong-Borgou-Mandouri (97 km) d’une valeur d’environ 24 milliards de francs CFA  et  le projet d’amélioration de la circulation à Lomé (PACL) par la réhabilitation de la voirie de Lomé pour un coût de 25 milliards francs CFA.

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800 Km de route réhabilitée en 8 ans

La route du développement passe par le développement de la route, dit-on. Fort de cette assertion, le Gouvernement a consenti ces dernières années d’importants investissements pour développer et moderniser les infrastructures routières. Ainsi, entre 2010 et 2018, souligne le ministre Yaya,  plus de 800 km de réhabilitation, de renforcement, d’aménagement et de bitumage de routes et des ouvrages d’art ont été réalisés, pour un montant de près de 680 milliards de F CFA. Sur la même période, plus de 4000 km de pistes rurales ont été construites et réhabilitées pour plus de 61 milliards de F CFA. « Le Gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures en général et routières en particulier donnera un nouveau souffle aux activités économiques dans notre pays, notamment le développement des échanges nationaux, intra-régionaux et avec le reste du monde », a-t-il déclaré.

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Il ajoute : qu’ à terme, l’objectif est de « porter le pourcentage de routes revêtues, avec un bon niveau de services, de 29% en 2012 à 60% en 2022 et de réduire la durée moyenne de passage d’un camion entre Lomé et Cinkassé, de 48h en 2016 à 24h en 2022, nécessitant à ce titre un dédoublement de la nationale N°1 ».

Les projets aussi ambitieux, faut-il le rappeler, constituent pour les autorités publiques, non seulement une « réponse aux nombreux besoins pressants des populations », mais également « la réalisation des objectifs de développement qu’il s’est assignés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022) », a conclu l’ancien cadre de la BTCI.

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