
Le président du Mouvement « Engagement pour l’Avenir » est en colère contre deux groupes de presse, l’un togolais et l’autre panafricain. Dans un article intitulé « Le double jeu de Kamal Adjayi », publié cette semaine, les deux journaux ont présenté le mouvement et son président Kamal Adjayi comme des soutiens à l’ancien ministre François Akila Esso Boko en vue de l’élection présidentielle de 2020. « C’est avec étonnement et indignation que j’ai appris l’existence d’un tel article qui est un tissu de mensonges cousu de fil blanc », a confié Kamal Adjayi jeudi à 24heureinfo.
« Je tiens donc à éclairer l’opinion. Tout d’abord, je ne connais pas M. Boko ni de loin, ni de près. Je ne vais donc pas m’étaler sur cet aspect de la chose. Je ne le connais ni d’Adam ni d’Ève ! », a-t-il ajouté.
M. Adjayi dément tout accointance avec l’ex-ministre en exile et proteste contre les faits racontés par les deux médias. Il a affirmé haut et fort qu’il « un militant profondément convaincu du parti politique Union pour la République (UNIR) » et le restera toujours.
« Ce n’est un secret pour personne. Je suis profondément convaincu des actions de ma famille politique conduite par le chef de l’État, Son Excellence Faure Gnassingbé et son gouvernement est salutaire pour les Togolais dans leur grande majorité. Les grands chantiers en cours appellent de notre part à tous, un accompagnement citoyen pour le rayonnement du Togo. Par conséquent j apporterai toujours mon soutien sans faille à l amplification de la politique du chef de l état
Mon militantisme est claire pour tous », a-t-il souligné.
Pour ce qui est du mouvement il a indiqué qu’il était à la base un club d’amis ouvert ensuite à tout jeune « Togolais désireux d’apporter sa pierre à l’édifice national à travers un creuset qui réunit la jeunesse togolaise autour des valeurs d’entraide, de solidarité, d’amour pour un développement participatif ».
« Engagement pour l’Avenir est un mouvement apolitique à dissocier impérativement de ma personne. Notre valeur commune indépendamment de notre orientation politique diverses est de participer à notre manière au développement du pays », affirmé l’acteur politique », ajoute-t-il.
Pour ce qui concerne les deux médias, M. Adjayi précise avoir saisi ses avocats pour traduire les deux journaux devant la justice afin qu’ils subissent les rigueurs de la loi, car estime-t-il, « le code éthique du journalisme me semble-t-il interdit la diffamation et impose de mener des enquêtes approfondies avant d écrire quoique ce soit ».