
Mi-février, la Banque de l’investissement et du développement de la CEDEAO (BIDC), représentée par son président, Bashir Mamman IFO, et le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, ont signé un accord permettant à la BIDC de gérer le Fonds régional pour l’agriculture et l’alimentation. La cérémonie s’est déroulée à Abuja, en République fédérale du Nigéria.
Le fonds qui sera logé dans la BIDC, a été créé en même temps que l’Agence régionale de la CEDEAO pour l’agriculture et l’alimentation qui est l’un des instruments institutionnels et financiers fondamentaux de la Politique agricole de la CEDEAO .
La RFAF est financée par des ressources propres provenant de la et de la Communauté et complétée par des contributions de bailleurs de fonds ayant l’intention de canaliser leurs ressources vers des programmes agricoles régionaux conformément aux priorités de l’ECOWAP.
L’accord de gestion de fonds signé entre la BIDC et la Commission de la CEDEAO permettra au Fonds régional pour l’agriculture et l’alimentation (RFAF) de commencer ses activités avec célérité.
En outre, l’accord stipule le cadre général pour l’administration et la gestion du Fonds par la Banque d’investissement et de développement (BIDC) de la CEDEAO qui, outre le financement de projets et programmes de développement et d’investissement dans les États membres de la CEDEAO, gère et domine des fonds spéciaux dédiés aux programmes de la CEDEAO tels que le Fonds pour la paix et le développement; fonds de télécommunications; fonds de garantie des industries culturelles; fonds pour les énergies renouvelables, etc. À la lumière de ce qui précède, le Fonds régional pour l’agriculture et l’alimentation (RFAF) bénéficiera d’un mécanisme de gestion de fonds conçu pour répondre aux deux impératifs de répondre aux besoins spécifiques et divers de financement secteur agricole, en liaison avec les instruments nationaux;
Selon le président de la Commission de la CEDEAO, le fonds régional pour l’agriculture est un instrument souverain de la région qui permettra de répondre rapidement aux besoins des populations vulnérables et de permettre la mise en œuvre de programmes de développement fondés sur les besoins réels des États membres. États. En réponse aux remarques de M. BROU, M. IFO de la BIDC a rappelé l’engagement de la BIDC, l’organe financier de la CEDEAO, de s’acquitter efficacement de ses responsabilités conformément aux dispositions de l’accord de gestion du Fonds.
Enfin, l’accord de gestion du fonds renforcera la confiance des partenaires qui s’attendaient à ce que la CEDEAO entame les opérations du Fonds en vue de le contribuer. Les contributions au Fonds permettront à la région de prendre en charge le développement de son secteur agricole de manière efficace.
La Banque de la CEDEAO pour l’instrument et le développement (BIDC) pour rappel est l’organe financier de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de quinze (15) États membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire et le Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone et Togo
À ce jour, elle a approuvé le financement de deux cent soixante-dix-huit (278) projets correspondant à un milliard quatre-vingt millions d’unités de compte (1,80 milliard d’UC), soit environ deux milliards cinq cent millions de dollars (2,5 milliards d’USD). Le capital autorisé de la Banque s’élève à un milliard d’unités de compte (1 milliard d’UC), ce qui correspond à un milliard de trente-neuf millions de dollars (1,39 milliard de dollars américains).