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La CEDEAO recherche de solutions durables au problème des flux mixtes humains

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en collaboration avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), organise une retraite pour les ambassadeurs des États membres de la CEDEAO afin d’examiner et de proposer des solutions aux problèmes de flux mixtes dans les pays.

La rencontre qui se tient depuis ce lundi 15 avril à Uyo, dans l’État d’Akwa Ibom, au Nigéria, permettra aux participants d’évaluer les principales causes et moteurs du phénomène complexe des flux mixtes, tout en analysant les tendances émergentes dans ce domaine.

Les flux mixtes font référence à des mouvements de population complexes comprenant des réfugiés, des demandeurs d’asile, des migrants économiques et autres. Les scénarios de flux mixtes sont également constitués par des situations itinérantes de mineurs non accompagnés, de migrants environnementaux, de passeurs clandestins, de victimes de la traite ainsi que de migrants bloqués, entre autres.

L’examen des questions critiques en la matière, ainsi que de la situation des personnes affectées par les flux mixtes, est présenté lors de la retraite, tandis que l’on fera le bilan des préoccupations de protection qui prévalent dans le but de renforcer les engagements régionaux en matière de libre circulation et de droit de résidence. .

Dans la recherche de solutions durables, l’attention sera attirée sur le rapatriement librement consenti, l’intégration locale, la réinstallation des migrants, des réfugiés saisonniers et nomades, des réfugiés et des victimes de la traite à travers le partage des responsabilités et l’engagement des États Membres.

La retraite sera également l’occasion de donner un aperçu des tendances et des problèmes dans le domaine de la migration d’asile, tout en apportant une solution durable aux défis auxquels sont confrontés les réfugiés, les demandeurs d’asile et les autres personnes relevant de la compétence du HCR.

Par ailleurs, la Commission de la CEDEAO, par le biais de son département chargé des affaires sociales et du genre, réaffirmera son attachement aux principes du Pacte mondial pour les réfugiés (GCR), qui vise à établir un cadre global pour la réponse des réfugiés (CRRF), à mettre en œuvre une solution de responsabilité le partage, la promotion de l’autosuffisance et de l’appui général, tenant compte des pressions exercées sur les pays hôtes, entre autres.

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Initié par le HCR en 2007, quatre retraites ont déjà eu lieu depuis le début pour les ambassadeurs des États membres de la CEDEAO et au cours desquelles des préoccupations communes concernant la protection des réfugiés, les déplacements forcés, l’apatridie et les migrations ont été discutées.

À la suite de la signature d’un mémorandum d’accord en 2001, la CEDEAO et le HCR se sont associés pour parvenir à un meilleur accord en ce qui concerne les flux mixtes.

Tirant sa force du mémorandum d’accord, l’Afrique de l’Ouest est devenue la première région du monde à adopter un plan d’action pour mettre fin à l’apatridie grâce à l’adoption en février 2015 d’une Déclaration sur l’élimination de l’apatridie en Afrique de l’Ouest à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Outre les représentants permanents de la CEDEAO des 15 États membres, les autres participants à la retraite sont des fonctionnaires de la Commission de la CEDEAO et des institutions de la CEDEAO, notamment le Parlement de la CEDEAO et la Cour de justice de la Communauté, le coordonnateur résident du HCR, l’équipe de pays des Nations Unies (UNCT), donateurs sélectionnés et organisations régionales de la société civile.

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