Les cas de braques se sont multipliés ces derniers mois dans la capitale défiant le dispositif sécuritaire mis en place par les autorités publiques. Les derniers en date remontent au 2 et 3 mai respectivement à Tokoin Casablanca et à Agoè Vakpossito (banlieue nord-ouest de Lomé), avec le même mode d’emploi que les précédents cas à Amoutivé, Bè lagune ou encore à Tokoin Soted. Pour y faire face, l’Etat envisage mettre sous vidéosurveillance toute la capitale, a déclaré le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehane, sur une télévision privée. Ce quadrillage qui sera effectif avant fin 2019 permettra de vite identifier les individus et les capturer pour éviter qu’ils n’en commettent pas d’autres.
Mais en attendant, l’autorité a annoncé le renforcement du dispositif sécuritaire dans la ville de Lomé, avec le déploiement des forces de sécurité qui mènent des navettes dans les quartiers.
Près de 150 millions de francs CFA ont été emportés dans les opérations de braquage par ces individus inconnus, selon les compilations.