
Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et donc la moitié de son potentiel. L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d’un plein potentiel humain et d’un développement durable. Malheureusement, il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à la pleine égalité des droits et des chances entre les hommes et les femmes.
Cette année marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, le programme le plus visionnaire en faveur des droits et de l’autonomisation des femmes partout dans le monde.
Saisissons cette occasion pour faire de 2020 l’année de l’égalité ! Dans le village de Katfoura, sur les îles Tristao en Guinée, l’organisation de la société civile Partenariat Recherches Environnement Médias (PREM) offre aux femmes rurales de nouvelles opportunités pour générer des revenus.
Les Nations Unies et les femmes
La protection des droits de la femme est essentielle pour garantir la contribution des femmes au développement, à la paix et à la sécurité. L’ONU a reconnu ce postulat depuis sa création et en a fait l’un de ses objectifs. On le retrouve parmi les buts et principes énoncés à l’article 1 de la Charte des Nations Unies : « Les buts des Nations Unies sont les suivants : (…) Réaliser la coopération internationale (…) en encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».
Dès 1946, le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) établit la Commission de la condition de la femme (CSW), principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Une de ses premières réalisations fut d’assurer l’existence de cette égalité lors de l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948 à Paris, en France.
Les femmes et les droits de l’homme
Texte fondateur, la Déclaration universelle des droits de l’homme, adopté par l’Assemblée générale le 10 décembre 1948 affirme que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » et que « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. ».
Tandis que les mouvements féministes prenaient de l’ampleur un peu partout dans le monde dans les années 70, l’Assemblée générale proclama l’année 1975 Année internationale de la femme afin d’intensifier l’action nécessaire à la promotion de la condition de la femme. La même année, à la demande de la Commission de la condition de la femme, la première Conférence mondiale sur les femmes fut organisée au Mexique. Cinq mois plus tard, sur recommandation de la Conférence de Mexico, l’Assemblée générale proclama la Décennie des Nations Unies pour la femme (1976-1985) et mit en place un Fonds de contributions volontaires pour la financer.
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