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L’impression 3D révolutionne le secteur de l’orthèse

Le siège de l’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH) basé  à Avépozo   abrite depuis ce mardi l’atelier de clôture du  projet de  recherche clinique, sociale et technologique du projet pilote « Impression 3D et Accès à la Téléréadaptation » (Impacte3D). La rencontre  permettra de présenter les résultats enregistrés   et le processus de capitalisation   aux participants  venus des pays bénéficiaires, Togo, Mali et Niger.

Plus de 30 millions de personnes dans les pays à faible revenu ont besoin d’un membre artificiel ou d’un appareil orthopédique mais, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, seulement 5% à 15% d’entre elles peuvent accéder à ce service.

Le développement des nouvelles technologies, telles que l’impression 3D et la télémédecine, a ouvert la voie à des approches novatrices en matière de prestations de services de santé, notamment pour atteindre des patients vivants dans des régions éloignées ou dans des zones de conflits.

Lancé en décembre 2017, le    projet  pilote « Impression 3D et Accès à la Télé réadaptation » (Impacte3D) vise  à  renforcer les capacités des centres de réadaptation avec un laboratoire de fabrication 3D (Fablab) mis en place pour produire et approvisionner en « orthèses » les centres de réadaptation ciblés par le projet au Togo (CNAO de Lomé, CRAO de Dapaong), au Mali (CNAOM de Bamako) et au Niger (service de réadaptation de l’Hôpital National de Niamey).

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Ainsi, après 18 mois de sa mise en œuvre, les participants- venus des centres de réadaptation de Lomé, de Dapaong, de Bamako (Mali) et de Niamey (Niger), ainsi que d’autres parties prenantes venues d’Europe et d’ailleurs- vont ensemble, analyser les bénéfices et les limites de l’utilisation des technologies innovantes en la matière.  

 Dans son intervention, le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique,  Patchassi Kadanga a  souligné   espérer que « les conclusions de la recherche iront dans le sens des ambitions du projet Impacte 3D de renforcer les capacités de l’OADCPH et de relever le défi de l’accroissement de la productivité des prothésistes afin d’atteindre plus d’enfants et d’adultes handicapés ayant besoin d’un membre artificiel ou d’un appareil orthopédique mais qui malheureusement, vient dans des zones peu accessibles ». Dans ce contexte il a exhorté les acteurs à une participation active et totale pour ne négliger aucun détail qui pourrait être déterminant.

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Au-delà d’introduire les nouvelles technologies dans la manière de travailler, d’expérimenter la possibilité de faire bénéficier davantage de patients, ce projet vise aussi, à réduire les coûts financiers qui y sont liés, la distance entre patients et structures concernées, ainsi qu’à permettre aux patients d’accéder aux soins, a laissé entendre Mme Elodie Tchibozo, chef projet OADCPH.

Caroline Boltz directrice Bureau Afrique de l’Ouest Dakar de Humanity and Inclusion demande la contribution des uns et des autres pour soutenir et améliorer ce l’utilisation de la technologie en Afrique de l’Ouest pour une meilleure prise en charge des patients.

 Elle a précisé qu’une  cinquantaine de personnes ont  été touchées au Togo  dont 25 au Centre de Lomé et 25 au centre de  Dapaong. Le projet sera-t-il prolongé ? 

Nous y reviendrons.

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