Union pour la République (UNIR, majorité présidentielle) a condamné mercredi les événements malheureux intervenus dans la nuit du samedi 23 novembre à Lomé et à Sokodé contre les forces de sécurité et de défense. Pour le bureau exécutif du parti de Faure Gnassingbé, « au regard des circonstances dans lesquelles, les agressions sont intervenues, le gouvernement doit prendre la juste mesure du contexte » pour prendre « toutes les dispositions » visant à protéger les paisibles citoyens et leurs biens.
Selon les faits rapportés aux médias en fin de matinée du 23 novembre par le ministre de la sécurité et de la protection civile, un groupe d’individus révolutionnaires se sont violemment pris à des policiers et gendarmes à Lomé et Sokodé puis brûlé des biens privés. Actuellement, quatre armes AK47 arrachées auprès des agents de la force publique sont toujours en circulation, et quatre des cinq policiers et gendarmes blessés continuent les soins. A ces victimes, le parti présidentiel exprime solidarité et souhaite prompte rétablissement. « A leurs familles, le parti UNIR adresse un message de sympathie et d’encouragement dans ces moments de dure épreuve. Le parti présente ses sincères condoléances à la famille du gendarme qui a malheureusement succombé à ses blessures », indique une déclaration du parti publiée ce mercredi.
Juste mesure
Devant les circonstances de l’agression décrite par les autorités publiques, UNIR appelle le gouvernement à prendre les mesures adéquates et les partis politiques à proscrire dans leur message, la violence et les considérations ethniques ou religieuses du débat politique. « Il importe que la marche de notre pays demeure encadrée par la paix, la stabilité et la capacité des filles et fils de notre pays à privilégier le dialogue et la concertation, souligne le parti de Faure Gnassingbé. C’est ainsi que nous permettrons à notre démocratie de consolider les bases de la pratiques républicaine ».