La communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) exige un président civil au Mali pour assurer la transition. La décision prise lors du 57e sommet a été réitérée mardi 15 septembre à la junte militaire qui a poussé Ibrahim Boubacar Keita à la démission lors d’un mini sommet à Accra au Ghana.
Pour le président ghanéen Nana Akufo-Addo, également président en exercice de la Cédéao, « une fois que les structures de la transition seront mises en place, le président, le Premier ministre, le gouvernement, il va de soi que le conseil national de salut du peuple [CNSP] sera dissous de fait. Puisque ce sera la transition qui sera déjà mise en place ».
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Lors des échanges, la Cédéao a refusé de valider le document de transition adopté lors d’une concertation nationale et présenté par les émissaires de la junte militaire aux chefs d’Etat qui exigent un président et un Premier ministre civils.
Réunion consultative entre des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la #CEDEAO et le CNSP sur la situation sociopolitique au #Mali pic.twitter.com/KQ9EnufpvG
— Presidenceci (@Presidenceci) September 16, 2020
Avec l’institution sous-régionale, le dialogue n’est pas rompu. À Accra, le nouvel homme fort du Mali a vu trois chefs d’État en marge du sommet, ceux du Ghana, de Guinée et du Burkina Faso. On le voit à la fin, poser avec les autres pour la photo de famille. Il n’a pas accordé d’interview à la presse.
24heureinfo et RFI