Le schéma d’action du PASMIN, Projet d’appui aux services de santé maternels, infantiles et de nutrition se concrétise par l’identification des quelques résolutions des bénéficiaires qui dénotent une appropriation moyenne des bonnes pratiques
Sur un plan purement opérationnel, le discours narratif des agents de santé communautaire impacte directement sur l’intention des populations à l’adoption de comportements positifs tant pour la prévention des maladies que pour la prise en charge sanitaire. « J’ai donné uniquement le lait maternel à mon bébé jusqu’à six mois. En ce moment, je peux vous assurer que mon enfant a une bonne croissance. Je ne compte pas m’arrêter là, je profite des espaces d’échanges qu’offrent les réunions de ma coopérative pour transmettre les conseils que j’ai reçus aux autres femmes », a confié Kamelekom Rosalie 39 ans mère d’un nourrisson de 9 mois.
‘’Je nourris mon bébé exclusivement au lait maternel, conseils que j’ai reçus des Agents de santé communautaire (ASC) et des accoucheuses, s’est exclamée Pali Clarice, 38 ans mère d’un nourrisson. Depuis, mon bébé se porte bien ». « Quant au paludisme autrefois, ma famille et moi, nous nous soignions à l’aide des médicaments vendus sur le marché. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, je dors sous une moustiquaire mais en cas de maladies, je me rends directement chez l’ASC. Pour faire face aux maladies dans ma communauté, je donne beaucoup de conseils aux autres femmes par exemple protéger les jarres, détruire les eaux stagnantes pour réduire les moustiques. A d’autres femmes en cas de maladie, je conseille d’aller voir l’ASC pour soit les traiter ou soit les référer aux formations sanitaires », a-t-elle ajouté.
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Le discours des acteurs vient enjoindre à ces commentaires une connotation positive sur l’appropriation des bonnes pratiques par les communautés à en juger par leur perception sur l’amélioration de l’état de santé des bénéficiaires. Les choses évoluent, s’est réjouit Nandjirgma Nakoh Chef service et assainissement de base de la région des savanes au Nord Togo. « Nous observons une amélioration de la santé de la mère et de l’enfant dans la région des savanes », commente-t-il à notre rédaction. Même son de cloche chez Sanoussi Essi Bassirou responsable service hygiène et assainissement centre hospitalier, préfectorale d’Aného : ‘‘ l’état de santé des bénéficiaires s’est amélioré sur le plan environnemental et psychologique ».
Pasmin a été financé par la Banque mondiale à hauteur de 14 millions dollars US.
La rédaction
