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PND et amélioration continue du climat des affaires : l’exécutif togolais rassure le secteur privé

Le comité de concertation entre l’Etat et le secteur privé s’est réuni ce mardi 30 avril à Lomé sous la présidence du chef du gouvernement, Dr komi Sélom Klassou. Ce cadre de discussions créé par décret présidentiel vise à renforcer la confiance mutuelle entre l’Etat et les acteurs du secteur privé. La réunion de ce jour a particulièrement permis au gouvernement de dévoiler dans certains secteurs clés, les actions menées pour rendre le Togo plus compétitif et permettre au secteur privé Togolais d’apporter sa contribution dans le financement du PND. Suppression de certains taxes, apurements des instances, conduite inclusive de l’élaboration des textes de loi, création du guichet unique du foncier, réduction des coûts de certaines opérations, la numérisation des titres fonciers…., la liste est longue.

Pour Komi sélom Klassou, le secteur privé est et demeure, le vecteur de la croissance économique, créateur de richesse d’emplois décents et donc générateur du bien-être. Cependant affirme-t-il « quoi que vital, ce secteur ne peut pas travailler en vase clos ». « L’Etat étant, le principal responsable du cadre législatif et réglementaire, il lui revient de prendre des mesures incitatives de façon à donner au secteur privé la capacité d’agir. C’est justement le cas des réformes courageuses engagées par le gouvernement depuis quelques années sous la houlette du président de la République », affirme Dr Klassou. Il s’agit poursuit le Chef du gouvernement de « l’amélioration du climat des affaires dans le but de rendre attractif et compétitif le Togo et favoriser les investissements directs et étrangers ».

Face à la détermination du gouvernement pour rendre dynamique l’économie togolaise et attractive la place Togo, le premier ministre Klassou a exhorté le secteur privé à un vrai changement de paradigme. « Nous avons le devoir de travailler pour promouvoir notre pays à l’international et surtout dans la sous-région et c’est l’un des résultats attendus dans la mise en œuvre du PND », a-t-il indiqué invitant par ailleurs le secteur togolais à prendre une part active au premier forum Togo-UE qui aura lieu les 13 et 14 juin prochains à Lomé. « C’est l’occasion donnée pour que vous puissiez nouer des relations de partenariats avec vos homologues de l’Union Européenne », a précisé le Chef du gouvernement.

Satisfaction et encouragements

Toutes les différentes actions déclinées lors de la rencontre et l’engagement réaffirmé par le Chef du gouvernement réjouissent les opérateurs économiques qui veulent s’engager à leur tour. « Nous venons d’avoir une rencontre avec le premier ministre et son gouvernement dans le cadre du comité de concertation public-privé crée par décret par le Chef de l’Etat. A l’issue de cette réunion, nous ressortons avec un sentiment de satisfaction, satisfaction parce que l’ensemble de nos préoccupations qui ont été envoyées au gouvernement à travers ce cadre de concertation ont été prises en compte au moins dans les 75%. Ça veut dire que le gouvernement travail pour qu’au niveau de ce cadre de concertation, on puisse échanger et que nos préoccupations puissent être prises en compte », s’est réjoui le patron de la CCIT. « Nous pouvons dire que le président de la république, à travers l’engagement constaté ces dernier temps nous rassure, le premier ministre à travers les axes du PND nous satisfait. Nous sommes très heureux qu’il y a des actions dirigées en direction du secteur privé, a-t-il ajouté.

Il salue la tenue prochaine du forum Togo-UE et le PND, qui permettra au secteur privé de trouver des solutions pour rehausser son dynamisme.

« Le secteur est prêt pour la pleine participation au PND, et lorsque le gouvernement, les acteurs politiques se mobilisent pour que le secteur privé soit fort, ce n’est pas nous qui allons rester en marge, nous allons saisir cette opportunité pour dire merci, nous allons travailler pour améliorer notre performance et demain faire rehausser l’économie du pays parce que c’est nous qui sommes pourvoyeur d’emploi », martèle Germain Meba.

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Toutefois il a soulevé des inquiétudes liées à la mauvaise qualité de la connexion internet et demandé leur implication dans le projet des agropoles. Des préoccupations auxquelles le premier ministre a donné des instructions aux ministres concernés pour plus d’efficacité dans leurs actions.

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