
Aliou Dia représentant résident du programme des nations unies pour le développement (PNUD) au Togo a émis jeudi 30 janvier le souhait que, le scrutin présidentiel du 22 février « se déroule dans la transparence, la sérénité et la paix sociale » afin que le pays puisse « montrer au monde en particulier en Afrique et aux cinq pays autres de la CEDEAO qui organisent les élections en 2020 un exemple d’élection apaisée pour consolider la démocratie ».
S’exprimant à l’ouverture d’un séminaire régional sur le contentieux électorale, Dia estime que le renforcement de la gouvernance est un facteur essentiel de l’atteinte des ambitions de développement du pays. « Dans cette optique la tenue d’élection paisible permettra au Togo de consolider les évolutions enregistrées ces dernières années en matière de gouvernance économique », a-t-il rappelé.
En effet, le séminaire régional organisé par la haute Cour Constitutionnelle se veut un outil de sensibilisation et de mobilisation à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral au Togo. Les leçons à tirer ainsi que les résultats auxquels aboutiront les participants, orienteront les réflexions et les actions dans la bonne gestion de l’élection présidentielle prochaine pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo.
Trois thématiques sont inscrites à l’agenda du séminaire. Elles sont relatives à la gestion du contentieux électoral par la Cour constitutionnelle, à l’apport des délégués de la Cour dans la gestion du contentieux électoral et à la présentation de la Cour constitutionnelle du Togo dans ses détails.
Plusieurs présidents de Cour Constitutionnelle sont présents à Lomé notamment du Bénin, Niger et du Burkina Faso.