
Progressivement les activités pédagogiques et académiques aux arrêts depuis le 20 mars reviennent à la normale dans le pays. Mais les candidats au brevet de technicien supérieur (BTS) semblent être les grands oubliés de la dynamique de relance amorcée.
Fermés depuis le 20 mars, les écoles et centres de formation rouvrent progressivement. Les étudiants des universités publiques (Kara et Lomé) ont débuté les cours en ligne début mai et les élèves des classes d’examen des enseignements primaire, secondaire et de la formation technique ont effectué leur rentrée le 15 juin. Seulement, aucune annonce n’est faite pour les candidats au BTS session 2020.
« Jusqu’ici aucune date n’est fixée pour notre examen écrit ou pratique, c’est un peu difficile à supporter, les promoteurs des écoles et le gouvernement nous abandonneront-ils ainsi ? », s’interroge Seyram d’un air grave candidat au BTS dans une école privée. Le candidat suggère au ministère de l’enseignement supérieur de définir les modalités avec les responsables d’écoles privées pour une reprise partielle des cours avant les examens. « On ne peut pas perdre une année alors que les autres étudiants suivent des cours pour composer « , se lamente-t-il.
L’Office du BTS, joint au téléphone s’est contenté de préciser qu’il attend également des instructions venant du gouvernement.
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Le Brevet de Technicien Supérieur pour rappel s’adresse aux étudiants qui veulent obtenir un diplôme reconnu, sans faire de longues études. Décliné dans près de 200 spécialités des secteurs agricoles, industriels et tertiaires, cette formation post-bac de deux ans, permet d’être opérationnel dès la sortie de l’école, mais aussi de poursuivre des études avec un bac+3 et même un bac+5.
Au Togo, la présentation des candidats au BTS relève exclusivement des établissements privés d’enseignement accrédités.
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