Dans la nuit du 25 au 26 janvier, 31 personnes ont été interpellées par la police à Davié et dans le quartier Alinka dans la préfecture d’Agoe. Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane face à la presse lundi à Lomé, le groupe scindé à deux s’apprêtait à s’en prendre aux institutions de la République afin de provoquer une insurrection armée. Membres de la bande Tigre Révolution, dirigée par un certain Master Tiger résident en Belgique, ils ont été préparés mystiquement et seraient prêts à en découdre avec la force publique en cas de riposte ou d’opposition lors des opérations d’attaques.
Les individus arrêtés étaient en possession des machettes, des flèches empoisonnées et un pistolet de fabrication artisanale. Les matériels ont été présentés à la presse à la direction générale de la police.
« Pour tous ceux qui sont déjà engagés dans le mouvement « Tigre Révolution » et qui ont du mal à ressortir, nos portes sont grandement ouvertes. Confiez-vous à nos Forces et nous vous apporterons la protection nécessaire », a souhaité le directeur de la Police, Lt-Colonel Okpaoul Kossi.
Le même groupe avait tenté une première action en novembre 2019.