La deuxième édition du mois de la diaspora africaine constructive a été lancée jeudi à Lomé avec pour objectif de fédérer les forces des fils et filles vivant à l’extérieur en faveur du développement du Togo. L’initiative portée à cœur joie par Kovi Adanboudou, maire d’Agoè-Nyivé 1 et président du Collectif des jeunes pour le développement (CJD), a été lancée dans une grande ferveur à Canal Olympia de Cacaveli dans la banlieue nord de Lomé. Cette édition verra l’officialisation du Fonds d’investissement et de solidarité et d’une maison du savoir et des opportunités.
Placée sous le thème « Diaspora africaine, acteur de développement », l’édition 2019 sera une succession de communication et de débats autour des thèmes tirés du thème central. Elle sera marquée aussi par des rencontres B&B à la mairie d’Agoè-Nyivé 1.
Pour Robert Bakaï, directeur de cabinet du ministère de l’Administration territoriale, le mois de la diaspora relève d’une grande vision et c’est à féliciter et à encourager. « Le Mois de la diaspora africaine constructive est un événement qui est né d’une grande vision. Penser à la contribution de nos frères et de nos sœurs qui sont hors de nos frontières, faire des calcules pour les impliquer, je dis que, cela relève d’une grande vision », a-t-il déclaré avant de réitéré l’entière disponibilité de son ministère à apporter tout appui à de telles initiatives qui s’inscrivent dans « le Plan du développement du pays, dans les grandes lignes de la politique de développement impulsée par le président de la République ».
La diaspora représente une manne financière pour les pays Africains. Selon les chiffres publiés par les institutions spécialisées, ce sont plus de 65 millions de dollars que la diaspora africaine transfère dans leur pays chaque année. Et cet événement vient à point nommé pour rassembler toutes ces énergies en une véritable force de développement pour le continent.
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