
Son franc-parler lui a valu la casquette d’opposant, mais il fait désormais partie des hommes de confiance du président Faure Gnassingbé. Ihou Majesté, nommé jeudi 1er octobre, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche devra imprimer ses marques pour poursuivre les réformes entamées par ses prédécesseurs.
L’annonce de son nom comme membre du gouvernement a surpris l’opinion. Entre son professionnalisme et ses sorties depuis mars 2020, où il est propulsé devant la riposte contre la pandémie de coronavirus, la conclusion a été vite tiré. Loin s’en faut, Ihou Majesté est plutôt pragmatique, selon ses proches collaborateurs. « Sa fermeté dans les prises de décision et sa compétence pourront expliquer sa nomination », croit savoir l’un de ses assistants à l’Université de Lomé.
Agrégé en maladies infectieuses à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l’Université de Lomé, Professeur Majesté Ihou Wateba est en première ligne de la riposte contre le coronavirus au Togo. Rigoureux dans son travail, il avait la charge médicale des patients atteints du Covid-19 au centre de traitement dédié, CHR Lomé –Commune.
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Il est également doyen de la faculté des sciences de la santé (FSS) de l’Université de Lomé et chef service des maladies Infectieuses au CHU Sylvanus Olympio. Cependant, sa nomination a mis au goût du jour, son interpellation en 2018 par le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) dans une controverse affaire de notes truquées. Un dossier classé sans suite.