
Quatre ans après leur forfait, ils viennent d’être interpellés. Yendouban, Idrissou, Nakordja et Ibrahim, assassins d’un bossu vont répondre de leurs actes devant la justice. Les investigations ont été menées par la brigade de gendarmerie de Korbongou dans la région des savanes (plus de 600 Km au nord de Lomé).
« Le 26 septembre 2016, la brigade de Korbongou a été alertée par certains riverains de la découverte d’un colis suspect flottant sur la rivière Obiagou dans le canton de Korbongou. La fouille de ce colis révèle qu’il s’agit du corps mutilé d’un homme non identifié soigneusement emballé dans un sac en toile de Jute », détaille un communiqué de la Cellule communication de la Gendarmerie nationale.
Les faits ont été portés à la connaissance de la population dans l’intérêt de prévenir toutes personnes concernées. « C’est ainsi que les parents de la victime demeurant à Ogaro (préfecture de Kpendjal) se sont présentés à la brigade de Korbongou pour vérifier le corps. Après l’identification, ils déclarent reconnaître le corps amputé de la bosse comme étant celui de leur fils disparu le 15 septembre 2016 », poursuit la note de la Gendarmerie, qui aussitôt a ouvert une enquête.
Les 12 et 13 octobre 2020, quatre de la bande de sept membres, dont deux décédés ont été interpellés. Ils ont « reconnu les faits et déclarent avoir été au service d’un client Béninois non encore identifié, qui leur a demandé une bosse humaine en contrepartie d’une forte somme d’argent », précise la GN.
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Les présumés assassins qui seront présentés au procureur de la République risquent des peines de prison allant de 20 ans à la perpétuité selon le code pénal.
A l’occasion, la Gendarmerie nationale « remercie la population de la zone pour la franche collaboration » et rassure qu’aucun fait criminel ne restera sans suite.