
La cellule communication de la Gendarmerie nationale a apporté lundi 17 août des détails sur l’affaire gendarme Faré Djawé qui n’a plus donné signe de vie depuis le 11 août. Selon les informations publiées sur le compte Twitter de l’Institution, l’adjudant en service à la bridage des recherches à Kara (420 Km au nord de Lomé) n’a pas disparu plutôt, a déserté les rangs.
Avant de quitter le corps, assure une source contactée par 24heureinfo.com, le brigadier a laissé sa tenue mais il n’a pas informé son chef hiérarchique ou sa femme de sa décision. Ce qui a laissé court à toute interprétation et hypothèse.
Flash Gendarmerie : Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, l'Adjudant FARE Djawé de la Brigade des recherches de gendarmerie à Kara n'est pas porté disparu. Il s'agit d'1e désertion des rangs après avoir abandonné sa tenue de travail. #GendarmerieTg pic.twitter.com/g5wkcdaI4E
— Gendarmerie Nationale Togo (@Gendarmerie_Tg) August 17, 2020
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La désertion des Forces armées togolaises reste lourdement punie dans le nouveau code militaire au Togo. Et ceux qui s’y adonnent se cachent pour se mettre à l’abri de toute poursuite.
Selon les dispositions, tout militaire ou assimilé coupable de désertion à l’intérieur, en temps de paix, est puni de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement. Plusieurs cas se distinguent : la peine ne peut être inférieure à 1 an d’emprisonnement si le coupable a emporté des munitions, des objets d’équipement ou d’habillement, un véhicule. Elle va de 3 ans à 5 ans si le coupable emporte une arme de guerre puis de 5 ans à 10 ans de réclusion si le coupable a emporté une arme de guerre et ses munitions, des équipements de transmission ou des programmes informatiques spécifiques appartenant aux forces armées ou aux institutions assimilées.
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