
La rentrée du 2 novembre sera-t-elle perturbée? Repoussée d’une semaine en raison des préparatifs sanitaires, les enseignants volontaires pourraient manquer à l’appel. Selon le président de leur association nationale, ANEVOTO, le gouvernement n’a pas réagi à leur préavis de grève déposé dans lequel, les enseignants exigent une intégration dans la fonction publique par l’organisation d’un concours ciblé et une prime spéciale « Covid-19 ».
« Aucun contact, aucune évolution jusqu’à ce jour. Depuis qu’on a déposé le préavis de grève pour cessation de travail, l’autorité ne nous a jamais contactés. Nos revendications n’étant pas satisfaites, nous maintenons notre mot d’ordre de grève », explique Florent Sondou.
13 000 enseignants volontaires travaillent aux côtés des fonctionnaires dans l’enseignement primaire, secondaire et technique. « On nous demande de reprendre le ventre affamé. Et si quelqu’un d’entre nous prend la maladie, ils le feront comment ? », s’interroge M. Sondou.
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La vie des enseignants volontaires dans le pays est très difficile. Payés en deçà du salaire minimum (35000), entre 10 et 25 000 F Cfa et rarement respecté mensuellement, les enseignants croupissent sous l’effet de la misère et de la tristesse alors même que l’avenir des élèves dépend d’eux. Et pour ces pauvres enfants togolais, l’Etat doit réagir.