La Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition) traverse une crise interne. Le président Emmanuel Anani Akoly et les membres de son bureau sont destitués le samedi 21 novembre 2020 lors d’un conseil national et un nouveau bureau est mis en place. A lui et à certains membres de son équipe, il leur est reproché de refuser « de se plier aux décisions des réunions du 26 août et du 3 octobre 2020 relatives à la tenue d’un conseil national » et des « agissements antidémocratiques en matière de management du parti » et un « dysfonctionnement général au sein du Bureau ».
« Nous sommes des démocrates. Lorsque la majorité demande, il n’y a pas de voix super-puissante qui dise non. On se plie à la majorité. La majorité peut se tromper, mais elle demeure la majorité », souligne lundi 23 novembre 2020 sur une radio privée le nouveau président élu Adrien Béléki Akoete.
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Le bureau exécutif destitué est élu le 7 décembre 2019 pour une période de six (06) mois. Il devrait selon les informations s’employer à restructurer la CPP avec l’installation des Fédérations, entre autres actions. Mais que du nenni. En plus, le président intérimaire manœuvre pour s’accrocher à la tête du parti. Ce que le nouveau bureau va s’atteler à faire. Notamment « nouer des relations, redynamiser les structures qui sont là pour faire en sorte que demain, la CPP soit présente sur l’échiquier national en tant que parti politique », a indiqué le nouveau Président national élu par vingt-quatre (24) délégués sur vingt-six (26).