Quelques togolais ont répondu mercredi 27 novembre dans les rues de Lomé à la marche du Front Citoyen Togo debout (FTCD). La manifestation circonscrite dans le quartier Bè inaugure selon les organisateurs, la reprise des mouvements dans le pays, à quelques semaines de la prochaine présidentielle de 2020. Objectif : exiger les réformes électorales avant la présidentielle, pour laquelle une dizaine de candidatures dans l’opposition est déjà annoncée.
« Notre constitution nous donne le droit de résister et elle nous donne aussi des moyens de dire non à tout ce qui est contraire au bien du peuple. Nous sommes prêts à aller à désobéissance civile si d’ici les semaines à venir le Gouvernement ne donne aucun signe de prise en compte de nos revendications », a indiqué le professeur David Ekoué Dosseh.
Pas d’attentisme mais la résistance
Pour les organisateurs, les togolais doivent réagir en mettant entre parenthèses leur peur afin de contraindre le régime à accéder aux demandes de l’opposition avant toute élection. « Nous devons rester mobilisés et s’il le faut rester aussi longtemps dans la rue pour nous faire entendre, affirme professeur Dosseh. C’est pourquoi nous demandons à tous les citoyens regroupés dans les syndicats, les partis politiques ou autres organisations de s’organiser pour la résistance pacifique en vue de défendre les revendications du peuple. La victoire est proche et dépend de notre détermination ».
