« Les actes de naissance et de décès produits par l’état civil doivent être une source permanente, continue, universelle et fiable de statistiques permettant une planification précise et en temps voulu », a déclaré lundi, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi à l’occasion de la journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques.
Placée sous le thème, « Enregistrement à l’état civil et les statistiques de l’état civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence », la journée vise à encourager les acteurs de la chaîne de formalisation des faits d’état civil dans leurs efforts et rapprocher davantage le citoyen du service d’état civil pour plus d’accès aux dits services.
Selon le ministre, le registre des naissances et des décès est la source d’information la moins coûteuse à utiliser pour alimenter le système national d’identification (nationalité, cartes d’identité nationale, passeports).
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L’acte de naissance permet de préserver l’identité et la filiation y compris la nationalité. Il contribue aussi à protéger les enfants contre les abus, notamment le travail des enfants, le mariage des enfants. « L’état civil assure aux citoyens l’accès aux services publics : éducation, santé, allocations financières et autres services sociaux, rappelle-t-il .C’est pourquoi l’établissement des statistiques de l’état civil permet aux gouvernements de planifier les actions de développement, de manière à pourvoir aux besoins actuels et futurs de la population ».
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