L’interpellation du nommé AYENA Ezin, infirmier d’Etat à la retraite par la gendarmerie nationale fait suite au décès d’un patient qu’il a opéré d’une hernie épigastrique dans sa clique sauvage.
Selon la lieutenante Agba Mazalo, cheffe Cellule Communication de la Gendarmerie Nationale (GN), tout se passait le 30 avril 2019 quand l’infirmier d’Etat à la retraite, a reçu à son domicile un patient âgé de 42 ans, vendeur de portable à Dékon et demeurant à Kégué. « Celui-ci souffrant d’une hernie épigastrique a pris rendez-vous pour se faire opérer le même jour dans le cabinet médical clandestin d’Ayena. Après cette intervention, le patient est rentré chez lui. Quelques heures plus tard, il manifestait des signes cliniques inquiétants », explique la chargée en communication de la Gendarmerie nationale.
Le sieur AYENA Ezin alerté par les parents du patient s’est transporté à son domicile en lui prescrivant une perfusion. Mais le patient ne se remet toujours pas. Ayant constaté la dégradation de sa santé, il a ordonné son évacuation au Centre Hospitalier Régional de Lomé. Dès leur arrivée, ils ont été référés au CHU Sylvanus Olympio. C’est au cours de ce trajet qu’il a malheureusement rendu l’âme.
Les investigations ont permis de découvrir que la victime avait déjà été opérée pour une hernie inguinale par le même AYENA Ezin dans son cabinet médical le 11 novembre 2018. La création de son cabinet clandestin remonte à 2006 après sa retraite.
« Une perquisition effectuée à son cabinet médical illégal a permis de saisir plusieurs matériels médicaux », détaille la lieutenante Agba.
Arrêté, Ayena sera « présenté au procureur de la République pour exercice illégal des professions réglementées prévu et puni par les articles 935 à 937 du code pénal », précise le service communication de la GN.