L’Alliance des États du Sahel (AES) poursuit sa structuration avec la présentation de son hymne officiel, intitulé « La Confédérale », au président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré. La cérémonie a eu lieu ce lundi 19 mai, en présence des ministres de la Culture du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Dans un contexte de renforcement institutionnel, les trois pays membres de l’AES ont jugé nécessaire d’adopter un hymne commun, à l’image de leur volonté d’émancipation collective. Selon les ministres, « La Confédérale incarne les valeurs partagées, les luttes communes et les aspirations unifiées des peuples sahéliens ».
Mamou Daffè, ministre burkinabè de la Culture, s’est exprimé au nom de ses homologues, affirmant que cet hymne « se veut un repère identitaire fort et un levier de mobilisation des générations présentes et futures pour la victoire finale ».
Fruit d’un travail collaboratif d’experts et d’artistes issus des trois pays, « La Confédérale » s’ajoute aux autres symboles identitaires de l’AES, notamment le drapeau et le logo déjà adoptés. L’hymne sera joué par les fanfares nationales et introduit dans les programmes scolaires pour faciliter son appropriation par les populations.
Le lancement officiel de l’hymne est prévu dans les trois capitales de l’AES – Ouagadougou, Niamey et Bamako – de manière simultanée. Une démarche symbolique destinée à renforcer l’unité de la Confédération.
L’adoption de « La Confédérale » marque une nouvelle étape dans la consolidation de l’identité politique et culturelle de l’Alliance des États du Sahel, à l’heure où celle-ci cherche à se démarquer sur la scène régionale et internationale.
