S’il est connu que l’ancien ministre des sports Oswald Homeky est actuellement gardé à vue à la brigade criminelle sise dans les locaux de la brigade économique et financière à Agblangandan, ce n’est pas le cas de l’homme d’affaires Olivier Boko arrêté lui-aussi alors qu’il se rendait au domicile du chef de l’Etat.
Selon ses avocats, depuis qu’il a été intercepté à hauteur de l’ancien siège de la Sonacop en face de la Direction Moov sise à Cotonou, lieu dit Zongo Ehuzu, par un véhicule banalisé dont la plaque d’immatriculation n’était apparente, difficile de dire là où il se trouve présentement et les conditions de sa détention.
« …C’est dans ces circonstances que ces assaillants ont emmené Monsieur Olivier BOKO vers une destination inconnue. À l’heure où nous tenons le présent point de presse, il n’est possible ni à sa famille, ni à nous-mêmes ses Avocats de savoir où et dans quel état se trouve M. BOKO, sans doute privé d’aliments et surtout de ses médicaments », ont affirmé les avocats de l’homme d’affaires lors d’un point de presse.
Cet état de choses, estiment les avocats de Olivier Boko, est une détention arbitraire. A les croire, le droit positif béninois proscrit l’arrestation et la détention arbitraire en même temps qu’il garantit à toute personne privée de liberté même dans le cadre d’une procédure judiciaire, le droit de constituer avocat, de se faire examiner par un médecin de son choix, d’informer et de recevoir un membre de sa famille.