Afrique

Côte d’Ivoire : le PPA-CI clarifie l’appel de Damana Pickass à la mobilisation

Tôt ce jeudi  16 octobre 2025 matin, Damana Pickass, ancien secrétaire général du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), a publié une déclaration sur les réseaux sociaux, appelant les militants et leurs alliés du Front commun à « entrer dans la phase décisive du combat » contre ce qu’il qualifie de « mandat anticonstitutionnel » du président Alassane Ouattara.

Il a exhorté les Ivoiriens à occuper pacifiquement les rues, à Abidjan comme dans les principales villes du pays, tout en soulignant le caractère non violent et légal de cette initiative.

« Vous n’enfreignez pas la loi, vous exercez un droit constitutionnel », a-t-il affirmé, invitant les travailleurs, les jeunes et tous les démocrates à se mobiliser.

Face aux interprétations divergentes suscitées par cette déclaration, le président exécutif du PPA-CI, Sébastien Dano Djédjé, a publié un communiqué de clarification.

« Le message du camarade Damana Pickass s’inscrit dans un cadre strictement pacifique et légal », précise le texte, évoquant une « mobilisation citoyenne pour la défense de la démocratie et des libertés fondamentales ».

Le parti rejette toute lecture assimilant cet appel à une incitation à la violence ou à la désobéissance civile.

« Fidèle à la vision du président Laurent Gbagbo, le PPA-CI réaffirme son attachement à la paix, à la justice, au respect des institutions et à la réconciliation nationale », souligne le communiqué.

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Un climat politique tendu à l’approche de la présidentielle

Depuis l’annonce de sa candidature à un quatrième mandat, le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, fait face à une opposition de plus en plus déterminée.
Ses adversaires dénoncent une « confiscation du pouvoir » et jugent illégitime ce nouveau mandat, arguant que la Constitution de 2016 limite à deux mandats présidentiels consécutifs.

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Le camp présidentiel, lui, maintient que la réforme constitutionnelle adoptée en 2016 a « remis les compteurs à zéro », permettant ainsi à M. Ouattara de se présenter à nouveau.

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