Le mouvement citoyen Y en a marre a annoncé mardi 27 mai 2025 sa participation officielle au Dialogue national sur le système politique sénégalais, dont les travaux s’ouvrent le 28 mai 2025. L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué émanant de sa cellule de communication.
« Le mouvement Y en a marre informe l’opinion publique nationale de sa participation au Dialogue national sur le système politique, qui débute le 28 mai 2025 », peut-on lire dans le document. Le collectif, connu pour son engagement en faveur de la démocratie participative, précise avoir pris connaissance des termes de référence de ce dialogue, y avoir formulé des remarques et suggestions, dans les délais impartis.
Une posture de responsabilité citoyenne
Dans sa déclaration, Y en a marre affirme que sa décision de prendre part aux discussions découle d’un engagement pour une démocratie plus inclusive et transparente, fidèle à ses valeurs fondatrices. « Cette démarche s’inscrit dans un esprit de responsabilité citoyenne et de cohérence avec les valeurs fondatrices du mouvement : une démocratie plus inclusive, plus transparente et réellement à l’écoute des aspirations populaires », souligne le communiqué.
Créé en 2011 par des artistes et journalistes sénégalais, le mouvement s’était illustré par son opposition aux dérives du pouvoir politique et sa mobilisation en faveur du respect des principes démocratiques. Sa participation à ce dialogue marque une nouvelle étape dans sa stratégie d’engagement politique, privilégiant désormais également l’implication directe dans les processus institutionnels.
Un dialogue scruté de près
Prévu pour rassembler une diversité d’acteurs politiques, sociaux et institutionnels, le Dialogue national sur le système politique est censé jeter les bases d’éventuelles réformes institutionnelles au Sénégal. L’annonce de la participation de Y en a marre devrait renforcer la légitimité des assises, même si certains observateurs attendent de voir si les échanges déboucheront sur des propositions concrètes et consensuelles.
Le mouvement promet de faire entendre la voix des citoyens et de défendre les priorités de la jeunesse sénégalaise durant les discussions. Reste à savoir si cette participation pèsera sur les orientations futures du système politique du pays.
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