Afrique

Indemnisation des familles des victimes togolaises  du Crash de Lungi : Me Dodji Apévon reprend le combat

Selon les informations, le 7 août 2025 en fin de soirée, un appel du secrétariat de la Présidence  du conseil a marqué un tournant dans le dossier des victimes du crash aérien de Lungi, survenu le 3 juin 2007. En effet, Maître Dodji Apévon, avocat et président d’un parti politique de l’opposition au Togo, a été contacté pour être informé de la visite le lendemain du président sierra-léonais.

Cette visite offrait une occasion inespérée pour aborder la question de l’indemnisation des familles des victimes de ce drame qui a coûté la vie à 22 personnes, dont des ressortissants sierra-léonais et togolais.

Le secrétariat de la Présidence a souligné l’importance de la présence, dans la délégation sierra-léonaise, du ministre des Finances et du ministre des Sports, faisant de cet échange un moment particulièrement propice pour discuter de cette question sensible. L’idée d’une rencontre entre les autorités togolaises et le président sierra-léonais visait à relancer le dossier et à mettre en lumière les demandes des familles des victimes du crash de Lungi.

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Maître Apévon : Un Engagement Inébranlable

Bien que Maître Apévon soit un acteur politique de l’opposition au Togo, c’est avant tout en tant qu’avocat représentant légal des familles des victimes qu’il se rendra au Palais de la Présidence du Conseil pour défendre leurs droits. Depuis 2007, il n’a cessé de se battre pour que justice soit rendue à ces familles qui n’ont toujours pas été indemnisées à ce jour.

Cet engagement ne date pas d’hier : déjà en 2014, Maître Apévon s’était rendu à Freetown, la capitale sierra-léonaisse, dans le cadre de négociations avec l’État de Sierra Leone. Malheureusement, malgré ses efforts pour aboutir à une solution, les négociations avaient échoué.

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Un Dossier qui Persiste à Évoluer

Le crash de Lungi, dont les circonstances restent gravées dans la mémoire collective, a laissé des blessures profondes. Au-delà de la tragédie humaine, l’absence d’indemnisation des familles des victimes soulève des questions de responsabilité et de justice. Le président du Conseil togolais, voyant une nouvelle occasion de relancer ce dossier en marge de la visite du président sierra-léonais, semble vouloir mettre un terme à une injustice qui dure depuis près de deux décennies.

Cet appel à Maître Apévon témoigne d’une volonté de réévaluer le dossier et de relancer les discussions avec l’État sierra-léonais, dans l’espoir de trouver une issue favorable pour les familles endeuillées. Il reste à voir si cette nouvelle démarche portera ses fruits ou si le combat des familles des victimes devra encore attendre.

Le dossier continue donc d’être suivi de près, et la persévérance de Maître Apévon témoigne de la détermination des familles des victimes à obtenir justice, après de nombreuses années d’attente et de négociations infructueuses.

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