Lundi 8 juillet 2024 au Mali, Boubacar Karamoko Traoré a été condamné à une peine de prison ferme pour « atteinte au crédit de l’État » et « diffusion de propos mensongers de nature à perturber la paix publique ».
En mai dernier, Traoré avait signé un communiqué au nom de la faction du mouvement politique M5-RFP fidèle au Premier ministre Choguel Maïga, dont il est un proche collaborateur. Dans ce texte, il s’opposait à un éventuel maintien prolongé des militaires au pouvoir.
Interpellé, il a été immédiatement placé en garde à vue et entendu par le pôle de lutte contre la cybercriminalité. Il a été inculpé pour « atteinte au crédit de l’État », « outrage à magistrat » et « diffusion de propos mensongers de nature à perturber la paix sociale ». Depuis, il était en détention provisoire.
Après l’annonce de la peine d’un an de prison ferme, l’attention se tourne vers le Premier ministre. Ayant soutenu son collaborateur dans sa critique de la junte, ce n’est pas la première fois qu’un de ses proches se retrouve face à la justice.
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