Une nouvelle étape s’ouvre dans les relations entre le Mali et les États-Unis, avec la visite officielle à Bamako de Rudolph Atallah, haut responsable américain chargé de la lutte antiterroriste, ancien conseiller au Pentagone.
Depuis le 8 juillet, M. Atallah conduit une mission de dialogue stratégique dans la capitale malienne. Objectif : renforcer la coopération sécuritaire bilatérale dans un contexte régional marqué par une instabilité persistante et les efforts du Mali pour reconquérir et sécuriser l’ensemble de son territoire.
Un partenariat pragmatique
Lors de ses échanges avec les autorités maliennes, M. Atallah a salué les « efforts héroïques du peuple malien » face au terrorisme, tout en réaffirmant la disposition de Washington à soutenir Bamako, dans le strict respect de sa souveraineté nationale.
Plusieurs domaines prioritaires ont été évoqués :
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Le soutien logistique et technique aux forces armées maliennes ;
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La formation spécialisée contre les engins explosifs improvisés (IED) ;
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Et le partage de renseignements, selon les conditions définies par les autorités maliennes.
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Un signal d’ouverture diplomatique
Du côté malien, cette visite est perçue comme un signe d’ouverture dans un contexte de diversification des partenariats internationaux. Bamako réaffirme sa volonté de coopérer avec tous les partenaires engagés dans une démarche de respect mutuel, complémentaire à l’action des forces nationales et de leurs alliés sur le terrain.
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Cette mission américaine intervient à un moment où les pays de l’AES, dont le Mali, renforcent leur posture souverainiste, tout en laissant la porte ouverte à des coopérations ciblées sur des enjeux sécuritaires majeurs.
