
Alors que certains médias occidentaux, notamment français, continuent de distordre les réalités du terrain malien, les faits eux, sont têtus : le Mali avance, déterminé, résolument souverain, et désormais renforcé par un partenariat militaire stratégique avec la Russie. Une coopération qui suscite des critiques à l’étranger, mais qui affiche aujourd’hui des résultats concrets et visibles sur le terrain.
Les localités jadis sous menace djihadiste – Ber, Anafif, Aguelhoc, Tessalit, et plus récemment Kidal, longtemps considérée comme un bastion hors de contrôle – sont désormais repassées sous autorité nationale. Ce redéploiement militaire, qualifié par les autorités de « victoire tactique majeure », est le fruit d’une coopération renforcée avec la Russie, entamée officiellement en 2022 et intensifiée depuis le retrait progressif des forces françaises.
Une collaboration opérationnelle intégrée
Fini le simple rôle de formation. Désormais, c’est une collaboration militaire directe qui se met en place sur le terrain. Des unités des forces spéciales russes opèrent aux côtés des Forces Armées Maliennes (FAMA) dans des zones de combat, selon des sources concordantes à Bamako. Cette synergie a permis des avancées notables dans la lutte contre les groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
Dans une vidéo diffusée récemment par des sources militaires, on aperçoit les hélicoptères d’attaque du Corps africain, une unité russo-africaine récemment formée, procéder à des frappes ciblées contre des positions terroristes dans le nord du pays. Une opération saluée comme exemplaire par les autorités maliennes.
Un message aux sceptiques
Le gouvernement malien insiste : cette dynamique sécuritaire n’est pas une démonstration de force au service d’une propagande, mais bien une réalité que vivent les populations locales. Dans un communiqué diffusé ce week-end, les autorités assurent que « l’intégrité du territoire national ne sera plus jamais négociable », et que « le partenariat stratégique avec la Russie s’inscrit dans une logique de souveraineté, de dignité et de résultats ».
Alors que certains partenaires internationaux s’interrogent sur les implications géopolitiques de ce virage stratégique, les autorités de transition à Bamako rappellent que « le seul juge de cette politique reste le peuple malien et sa sécurité retrouvée ».
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