Présidentielle au Cameroun : l’archevêque de Douala brise le silence et réclame l’alternance

C’est un message qui fait trembler le paysage politique camerounais. Dans une lettre pastorale lue en chaire, l’archevêque de Douala a lancé un appel clair et sans ambiguïté : « Il faut une alternance pour sauver le Cameroun ».
Un diagnostic sévère
Le haut dignitaire de l’Église catholique n’a pas mâché ses mots. Il dénonce une gouvernance défaillante, gangrenée par la corruption, le chômage, la pauvreté et l’insécurité. Il pointe également du doigt la mauvaise gestion des richesses naturelles, qui profitent à une minorité pendant que la population peine à joindre les deux bouts.
À l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre, ces propos viennent renforcer un climat politique déjà électrique. Pour l’archevêque, l’alternance n’est pas seulement souhaitable : elle est nécessaire pour préserver la paix et l’avenir du pays.
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Un avertissement au sommet de l’État
En mettant en lumière les maux qui minent la nation, l’archevêque envoie un message direct au pouvoir en place : le Cameroun doit changer de cap. À quelques mois du scrutin, ce cri du cœur pourrait bien peser dans le débat national et réveiller les aspirations au changement.