
La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) vont renforcer leur coopération en vue d’améliorer la fourniture de services humanitaires dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Les deux organisations ont examiné début de semaine les documents de partenariat en cours afin d’évaluer l’expansion des domaines de collaboration et d’élaborer un plan d’action pour 2019.
Lors de la réunion consultative commune de deux jours qui s’est tenue le 18 mars 2019 à Abuja, au Nigéria, le Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, Siga Fatima Jagne, a déclaré qu’il était nécessaire d’améliorer la synergie, les interventions rapides et l’efficacité bénéficiera à la fois aux organisations et aux citoyens des États membres conformément à la Vision de la CEDEAO 2010.
La Commission de la CEDEAO, a-t-elle noté, « accorde une grande importance à la collaboration avec ses partenaires, aucune organisation ne pouvant fonctionner de manière optimale sans une collaboration avec des partenaires pertinents pour un succès maximal »
Soulignant que la réunion contribuera également à définir des stratégies et des approches communes permettant de relever efficacement les défis actuels et futurs aux niveaux national et régional, le commissaire Jagne a déclaré que cet effort devrait permettre d’améliorer de manière significative le niveau de vie de la population programmes qui garantiront un avenir radieux à l’Afrique de l’Ouest et façonneront le destin de la région »Depuis l’établissement d’un mémorandum d’accord par les deux organes en 2001, le partenariat a facilité la réintégration des rapatriés après le conflit au Libéria, en Sierra Leone, en Guinée et en Guinée Bissau, ainsi que la création et le renforcement des capacités de la CEDEAO. Équipe d’intervention (EERT).
On a également encouragé la ratification, l’intégration et la mise en œuvre de la Convention de Kampala de l’Union africaine sur la protection et l’assistance des personnes déplacées en Afrique, la facilitation de l’intégration locale effective de milliers de réfugiés en vertu du Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes. Les personnes, les droits de résidence et d’établissement ainsi que l’adoption et la promotion de la Déclaration d’Abidjan et du Plan d’action de Banjul pour l’élimination de l’apatridie.
La commissaire Jagne a toutefois affirmé que, malgré les progrès positifs accomplis, des questions émergentes telles que le terrorisme, le changement climatique / le réchauffement de la planète et les migrations mixtes dans la région de la CEDEAO, notamment l’ampleur et l’incidence des urgences humanitaires et leur impact sur les citoyens de la CEDEAO, ont accentué le terrain humanitaire. difficile.Cette réalité, a-t-elle souligné, nécessite le renforcement et l’élargissement du partenariat CEDEAO / HCR afin de traiter efficacement les problèmes.
Par ailleurs, le représentant du HCR auprès du Nigéria et de la CEDEAO, M. Antonio Canhandula, représenté par Mme Brigitte Mukanga-Eno, a déclaré que la signature du protocole d’accord multisectoriel existant avait donné «de bons et concrets résultats».Elle a toutefois noté que, sur la base du principe de la société dans son ensemble et du principe « No One Behind », le HCR était disposé à étendre la collaboration au-delà de la Direction des affaires humanitaires et sociales, afin d’impliquer tous les départements / directions concernés de la CEDEAO « afin de: respecter efficacement les domaines de préoccupation du CDH »ainsi que les objectifs transversaux déjà définis.
La réunion de deux jours comprend des présentations sur les systèmes d’alerte précoce, le Fonds de la CEDEAO pour la paix, la politique de la CEDEAO pour l’enfance, la politique de protection sociale régionale, la politique de migration mixte de la CEDEAO, entre autres.