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Issoufou : « La crise sanitaire a des conséquences humaines, sociales et économiques dont on est loin de pouvoir mesurer l’ampleur »

« A la date du 22 Avril, on compte 5574 personnes infectées dans tous les pays membres et 147 personnes décédées », a déclaré jeudi Mahamadou Issoufou à l’ouverture d’un  sommet extraordinaire virtuel des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, consacré à la pandémie du coronavirus. Le président en exercice a annoncé un plan de riposte régional qui devrait agréger  les mesures nationales de chaque pays.

« Le plan de riposte face à la pandémie doit mettre l’accent entre autres au plan de la santé :  sur la production massive et la mise à disposition de masques dont le port doit être obligatoire, sur le renforcement de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), sur l’opérationnalisation des Institutions Nationales de Coordination (INC) en charge du contrôle et de la prévention des maladies dans tous les pays membres,…. », a-t-il déclaré.

Sur le volet socio-économique, une priorité sera donnée à  la mise en place d’un plan de soutien aux personnes et ménages vulnérables permettant un accès aux produits de première nécessité, à l’adoption de mesures d’accompagnement fiscal pour les entreprises du secteur formel et informel, en particulier les PME, à la facilitation de la circulation des marchandises, particulièrement les produits de première nécessité, sur les démarches nécessaires à entreprendre en vue de l’ annulation de la dette des pays membres et au delà des pays de l’ensemble de notre continent .

Des réflexions sur les impacts socioéconomiques

Pour ce qui concerne les impacts,  Mahamadou Issoufou a souligné la  mise en place d’un groupe technique de travail pour réfléchir sur l’impact socio-économique et les conditions de reprise post-crise. « Ce groupe doit nous proposer un plan d’investissement communautaire qui doit s’attaquer aux contraintes structurelles, dit-il, précisant que , ledit plan d’investissement prioritaire doit résoudre de manière définitive les contraintes structurelles pour la nécessaire industrialisation, condition sine qua none pour notre émergence économique à travers notamment: la maîtrise des facteurs de production: énergie, transport, et NTIC,  la création de pôles industriels visant la transformation des avantages comparatifs de chaque pays ».

« Sur invitation de SEM Mahamadou Issoufou, Président en exercice de la CEDEAO, je prends part ce jour, par visioconférence, à une session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Alors que la pandémie du Covid19 touche aussi notre communauté, cette réunion permettra aux Etats membres d’échanger sur la situation et les moyens d’une riposte collective plus efficace », a écrit Faure Gnassingbé sur son compte Twitter.

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