Les experts gouvernementaux en matière de sécurité des pays membres de la CEDEAO planchent depuis jeudi 5 décembre 2019 à Abuja (Nigéria) sur le plan d’action prioritaire de l’Organisation à 15 Etats visant à réduire le terrorisme dans la région de la CEDEAO.
Se félicitant de la tenue de la réunion, le Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la Commission de la CEDEAO, le Général Francis Behanzin, a souligné l’importance de la réflexion collective sur la question, car elle fournit aux États membres les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme tout en affirmant leur détermination à s’approprier de l’architecture de sécurité régionale.
En évoquant le terrorisme dans la région, le commissaire Behanzin a souligné que, mis à part le fait qu’il devenait la principale menace à la sécurité de tous les États membres de la CEDEAO, «il existait un lien croissant entre le crime organisé, les conflits inter_communautaires et le terrorisme».
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Il a déclaré que les problèmes de sécurité liés au terrorisme touchaient tous les États de la région et avaient des conséquences sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Le commissaire Behanzin a en outre révélé que malgré les 18 stratégies élaborées par la communauté internationale pour le Sahel-Sahara pour faire face aux défis en matière de sécurité, de développement et de gouvernance, les contraintes en matière de coordination, de financement et de mise en œuvre persistaient. Aussi rappelle-t-il, aux délégués la nécessité de travailler avec les huit domaines prioritaires identifiés à la fin du récent sommet spécial sur la sécurité convoqué par les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO à Ouagadougou (Burkina Faso), qui comprenait la mise en commun des efforts et la coordination des initiatives de lutte contre le terrorisme.
| Le plan d’action prioritaire, avec son budget et son calendrier de mise en œuvre, devrait être présenté à la session ordinaire du Sommet des chefs d’État prévue pour le 21 décembre 2019. |
