24hinfo)-La 14e réunion ordinaire du comité des experts du Conseil de l’Entente s’est ouverte ce lundi 1er octobre à Lomé. Pendant trois jours, les experts venus des cinq pays membres, à savoir, Bénin, Togo, Côté d’ivoire, Burkina Faso et Niger, vont examiner le rapport d’activité 2017 du secrétariat exécutif ainsi que celui du directeur général du CERFER (centre régional de formation pour entretien routier) basé à Lomé. Cette 14e session va plancher également sur la reddition des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2017.
‘A cet égard, nous constatons, au fil des ans, que notre organisation monte en puissance dans ses activités. Ses actions gagnent en lisibilité et en pertinence’, a déclaré à l’ouverture le secrétaire exécutif, du CE, Patrice Kouamé. Pour lui, le don de 5 milliards de F Cfa de la Banque africaine de développement au Conseil de l’Entente en appui à la réforme du centre d’entretien, CERFER, ‘traduit une grande marque de confiance dans l’institution et constitue une source de satisfaction’.
«’Nous travaillons à la mobilisation d’autres ressources’, a-t-il indiqué.
‘Nous observons par ailleurs, à la pratique, que le conseil de l’Entente, occupant les 2/5 de l’espace Cédéao et le tiers des pays de cet espace, 5 pays sur 8 de l’UEMOA, la nécessité d’une coordination des actions et une approche complémentaire des actions s‘impose’, a-t-il ajouté avec espoir ‘d’aboutir à des résultats concerts au cours des prochains mois’.
En ouvrant cette session, la présidente du comité des experts, Abra Afetse Tay a salué les efforts que chaque Etat membre consent en vue d’assurer la viabilité de l’organisation et de lui permettre de participer au bien-être et à l’épanouissement des populations.
Cependant, note-t-elle, ‘au regard de la conjoncture économique que traverse nos Etats, ajoutée aux nouveaux défis et menaces sécuritaires dont les causes entre autres sont liées à la persistance de la pauvreté, l’insuffisance des services sociaux de bases , la question des jeunes, nous serons appelés au cours de la présente session axée sur les questions administratives et budgétaires, à réfléchir à de nouvelles stratégies visant non seulement à accélérer la mise en œuvre des recommandations des organes mais également la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets’.
De ce fait, elle a recommandé la mobilisation des énergies et la mutualisation des efforts dans un élan de solidarité pour faire face aux défis.
‘Je ne doute pas de nos capacités et de notre volonté commune à cet égard’, assure-t-elle.