Comment venir à bout de l’insécurité dans l’espace entente partagé par le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo ? La question qui préoccupe les dirigeants des pays membres est débattue depuis ce lundi 31 août à Lomé lors de la 5e réunion du comité des experts en charge de la sécurité et des frontières du Conseil de l’Entente.
Ouverte par le président, le Lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul en présence du directeur général de la Gendarmerie nationale, Colonel Massina Yotrofei, la session va approfondir les réflexions sur les actions à mettre en œuvre pour venir à bout du terrorisme et de l’extrémisme violent dans la sous-région.
« Lorsque tu es poursuivi, tant que ton poursuivant n’est pas fatigué, tu ne peux pas te permettre de dire que tu es fatigué. Pour dire qu’au vu de l’évolution de la situation, la question sécuritaire demeure au cœur des préoccupations de nos Etats ». C’est par ces mots que le secrétaire exécutif, Patrice Kouamé a souhaité la bienvenue à Lomé aux experts, qui sont des chefs des services sécuritaires des pays du Conseil.
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Réunis pour trois jours de travaux dont le rapport sera soumis aux ministres vendredi prochain, les experts suivront une présentation sur les moyens dont disposent les Groupes extrémistes violents et l’expérience béninoise de « Gestion intégrée des espaces frontaliers ».
« L’urgence de la menace terroriste et l’extrémisme violent prospère chaque jour en se nourrissant de la précarité et l’injustice sociale ambiante. La percée djihadiste qui malmène les appareils sécuritaires étatiques, met à rude épreuve les mécanismes mis en place par nos Etats contre la menace terroriste », a déclaré le président du comité, également directeur de la police nationale togolaise, Lieutenant-Colonel Okpaoul.
Ne disposant pas de solution magique ou toute faite, les pays du CE entendent converger leurs efforts pour venir à bout des attaques dans l’espace. « Le renforcement de la coopération sécuritaire entre les pays de l’espace Entente demeure une absolue nécessité compte tenu du niveau de la complexité des menaces sécuritaires actuelles », insiste le président Okpaoul.
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D’autres thématiques portant sur la criminalité transfrontalière, le trafic de drogues, des armes légères, des êtres humains ainsi que le blanchiment d’argent sont inscrites à l’ordre du jour de la session des experts.
