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Reconversion : « une dévalorisation des œuvres des acteurs culturels togolais », selon Almok

Malgré la précision apportée par le ministre de la culture, Kossi Egbetonyo sur la proposition de reconversion des acteurs culturels en cette période de pandémie de coronavirus, les premiers concernés continuent de murmurer contre l’approche d’accompagnement. L’artiste de la chanson Almok note à travers les lignes de la correspondance du ministre de la culture « une dévalorisation des œuvres des acteurs culturels togolais ».

« La note sonne comme un aveu de faiblesse venant d’un département censé promouvoir l’éclat de notre culture et la percée professionnelle de ses acteurs. Cette démarche est rétrograde. Et c’est regrettable ! », déplore ensuite la chanteuse togolais qui veut bien croire à un « un faux pas qui sera très vite corrigé ». Car poursuit-elle « la culture est la mémoire de tout un peuple ». « L’abandonner serait renoncer à notre histoire, à notre mode de penser et de vivre. Pour finir, je me convaincs que cette décision ne vient pas du sommet de’ l’Etat. Mais si tel est le cas, je vous prie chers gouvernants, d’accorder un peu de crédit à notre vacillante culture », rappelle-t-elle avant d’ajouter  : « Je vis de mon métier, ils sont nombreux à vivre de ce que je fais. Je ne suis pas prête à jeter l’éponge ».

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La proposition du ministre a donné naissance au hashtag #reconversionChallence dévenu viral sur les réseaux sociaux. Avec ces deux mots combinés, les acteurs culturels tournent en dérision la proposition du ministre, qui pourtant selon lui, sera temporaire et pertinente. « Il s’agit d’une activité parallèle qu’on propose aux artistes en cette période de la COVID-19 où tout est arrêté pour eux. Au delà des 30 000 FCFA du Fonds national de la de la finance inclusive (FNFI), des projets culturels des artistes d’un coût plus élevé peuvent être financés. Les bénéficiaires pourront continuer leur profession d’artistes quand la situation va se normaliser », souligne le ministre qui est confronté à une première fronde dans son secteur depuis sa nomination dans le gouvernement Klassou II en janvier 2019.

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