L’antenne de la région des savanes (au nord Togo) de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) s’apprête à relancer les causeries éducatives. Lundi 26 octobre 2020, elle a organisé une rencontre de préparation avec 62 délégués venus de 50 villages issus des 15 cantons bénéficiaires de transferts monétaires de la préfecture de Tône.
L’objectif a été de rappeler aux participants, l’importance des mesures d’accompagnement aux transferts monétaires et les trois grands thèmes qui seront abordés lors des prochaines causeries. L’occasion a permis d’identifier de commun accord, les villages dans lesquels se feront les enregistrements des causeries éducatives, qui se dérouleront à travers les émissions radiophoniques en raison de la pandémie de coronavirus.
Le transfert monétaire est la sous composante 2 du projet de Filets sociaux et services de base (Fsb) piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) et financé par le gouvernement et la Banque mondiale.
Chaque ménage bénéficiaire reçoit une aide trimestrielle inconditionnelle d’un montant de 15 000 f pour une durée de 2 ans. Le programme lancé par le gouvernement vise à accroître le revenu et la consommation des ménages ciblés et, de ce fait, leur capacité à faire face aux chocs.
« Ces transferts sont essentiellement destinés à contribuer aux dépenses relatives à l’alimentation, la santé et l’éducation des enfants mais aussi à de modestes épargnes pour la mise en place d’une Activité génératrice de revenus (AGR) », explique l’ANADEB.
Dans la région des Savanes, 15 000 ménages issus de 173 communautés réparties dans 43 cantons des 7 préfectures sont bénéficiaires des transferts monétaires.
La préfecture de Tône seule compte 50 villages bénéficiaires de transferts monétaires répartis dans 15 cantons.
Après une suspension due à la pandémie de covid-19, les activités vont reprendre dans les jours à venir. Selon l’Agence nationale d’appui au développement à la base, le temps d’arrêt a permis de réorganiser les modes opératoires afin de prendre en compte les mesures barrières, et éviter que ces occasions deviennent un vecteur de la maladie.
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